Manolo (Fernando Trueba, 1986)
L'avénement du franquisme et les débuts de la Seconde Guerre mondiale servent de contexte à ce joli film traitant des premiers émois amoureux. Il y a la découverte du monde adulte, l'onanisme obsessionnel, les sentiments amoureux, le poids de la religion et des conventions ; il y a aussi (et ce sont les meilleurs passages) la complicité avec le vieux gardien du sanatorium, nostalgique du Paris de la Belle Epoque et amateur de littérature. La mise en scène est élaborée et la sensibilité du cinéaste éclatante.