Opera prima (Fernando Trueba, 1980)
Le premier film de Trueba est une comédie inégale à situer quelque part entre du Woody Allen et du Roberto Begnini, sauf que Trueba et son acteur principal (et scénariste) n'ont ni le talent d'écriture du premier, ni le génie comique du second. En résulte quelque chose qui se perd entre névrose existentialiste et situations poussives et caricaturales. On note cependant l'histoire provocante d'un inceste entre cousins et le regard bienveillant des auteurs qui se gardent bien de juger, ainsi que cette fin attendue mais d'une tendresse originale (la machine à écrire).