L'empire du crime (Fernando Di Leo, 1972)
Les ramifications internationales de la mafia, le quotidien de l'Italie des années de plomb, le proxénétisme... la violence thématique de La mala ordina est le prétexte à un film éreintant. S'il incarne exemplairement un genre en vogue, il n'est ni le plus abouti de son auteur ni le plus réussi formellement. L'efficacité du récit (ce qui est le minimum avec une intrigue ramassée et un montage épileptique) est handicapée par la caricature des personnages et une surenchère dans les effets. La séquence finale dans la casse automobile est à ce titre tout à fait éloquente.