Les trafiquants du Dunbar (Basil Dearden, 1951)
La question du racisme est abordée frontalement et, pour la première fois dans le cinéma britannique, est couple mixte est présenté à l'écran. Si le film se bornait à cette audace, il resterait anecdotique. Là où Pool of London est vraiment intéressant, c'est dans la manière dont Dearden filme la capitale anglaise : la photographie est très élaborée, le spectateur assiste aux trafics, sorties, romances des personnages en étant véritablement conviés dans la ville. Un réalisme saisissant donc et un polar assurément bien emballé. La densité des dernières minutes vaut tous les discours sur la fraternité.