Mes six forçats (Hugo Fregonese, 1952)
Produit par Stanley Kramer, le film est bien entendu progressiste dans la manière qu'il a de décrire avec acuité l'univers carcéral par le prisme sinon de la réinsertion au moins de l'humanisation des prisonniers. Si l'histoire repose essentiellement sur la psychanalyse (et donc, hélas, un peu trop démonstrative), il faut tout de même lui reconnaitre une certaine pertinence dans la caractérisation de chacun des personnages. Fregonese mène tout cela habilement, dans un quasi huis-clos (exception faite du récit de Millard Mitchell, pas des plus convaincants).