Bona (Lino Brocka, 1980)
Malgré une interprétation médiocre, ce drame sentimental est plutôt juste. L'évolution des relations entre l'acteur raté et la groupie prête à tout pour satisfaire son idole est bien écrite, tout comme la superficialité du petit milieu cinématographique. Mais, comme dans la plupart de ses films, le plus important pour Brocka c'est de donner une dignité aux petites gens des bidonvilles philippins. En cela, Bona, sans atteindre la puissance de Manille, est intéressant.