L'innocence outragée (Ko Nakahira, 1963)
A l'académisme du sujet (deux jeunes gens s'aiment malgré des origines sociales totalement opposées), Nakahira répond hélas par un académisme de traitement. Ce qui est assez dommage au vu de la splendeur de la photographie qui sublime chaque couleur (qu'on songe au cortège funéraire final au coucher du soleil !) et de quelques touches qui allègent un sujet mille fois abordé et donc les caricatures habituelles (le garçon impulsif et buté, la fille douce et effacée). Peu inspiré.