The Fearmakers
 (Jacques Tourneur, 1958)

Si le film est intéressant dans la manière qu'il a d'aborder la question de la manipulation des masses, son exécution, elle, est moins convaincante. Bien que relativement ramassée (même pas 85 minutes), l'intrigue n'est pas des plus fluides. La faute sans doute à un scénario bavard, à des personnages par trop archétypaux (le binoclard falot amoureux de la secrétaire, la grosse brute alcoolique...) et le genre choisi (une enquête sur fond de paranoïa Est-Ouest) pour traiter le sujet. Heureusement, Dana Andrews est toujours aussi bon.