Les amants de Brasmort (Marcel Pagliero, 1951)
L'histoire à proprement parler n'est pas des plus passionnantes et manque d'un peu plus de rigueur narrative pour que le film soit une véritable réussite. Mais, et c'est vraiment saisissant, Pagliero instaure une ambiance réaliste qui emporte l'adhésion. Le soin apporté à peindre les conditions de vie des mariniers (tournage à Conflans-Sainte-Honorine) est notable et s'inscrit dans la même veine qu'Un homme marche dans la ville. La qualité de la photographie et la délicate musique de Georges Auric sont également à souligner.