Pris au piège (Edward Dmytryk, 1945)
Exécutant accompli, Dmytryk réalise ici un film qui ne s'encombre pas de vraisemblance. Dès les premières minutes, les arguments du scénario s'enchaînent de manière ahurissante et les moult rebondissements finissent par lasser. Mais il faut reconnaître à Cornered sa mise en scène léchée et la capacité des auteurs à utiliser les codes du film noir dans un contexte d'après-guerre. Côté interprétation, mention spéciale à Walter Slezak dans un rôle ambivalent.