Les invités de huit heures
(George Cukor, 1933)

L'origine théâtrale empèse hélas quelque peu le film. Si les acteurs sont excellents (mention particulière aux frères Barrymore), il faut admettre que Dinner at Eight est trop long, trop bavard, trop corseté. Bien entendu, la satire est pertinente, d'autant que les dialogues sont incisifs, mais lorsqu'on voit comment certains films pré-Code étaient emballés en moins de 80 minutes, on regrette que Cukor (les producteurs ?) ait privilégié le cérébral à l'action.