L'homme à abattre
(Léon Mathot, 1937)

La mansuétude de Vecchiali interroge. Sans être à proprement parler un film anonyme, il ne parvient cependant jamais à trouver le juste ton et son équilibre. L'intrigue sur fond d'espionnage franco-allemand ennuie, la romance ne convainc guère et l'humour aux accents détachés ne fonctionne pas (plus ?). En résulte une œuvre à la facture classique, sans génie. Les acteurs, Jules Berry en tête, ne sont pas particulièrement inspirés. Tombé logiquement dans l'oubli.