L'homme de la Tour Eiffel
(Burgess Meredith, 1949)

Le parti-pris de faire explicitement de Paris un personnage n'apporte strictement rien au film, d'autant que notre chère capitale est vidée de toute vie et est présentée dans un Technicolor lavasse assez immonde. Quant à l'exécution, elle est perpétuellement bancale, n'effleurant jamais vraiment la sécheresse tragique du roman de Simenon « La tête d'un homme ». Charles Laughton surprend plus qu'il ne convainc dans le rôle de Maigret ; seul Franchot Tone sort son épingle du jeu parmi une distribution bien faible. Très décevant.