Nu comme un ver
(Léon Mathot, 1933)

La verve du chansonnier Georges Milton parvient à maintenir le film au rang de sympathique comédie. Un temps du moins. En effet, à mesure que les péripéties du riche s'étant fait pauvre pour prouver au monde qu'il ne doit sa situation à personne d'autre qu'à lui-même s'accumulent, Nu comme un ver perd en intérêt et en rythme, égrainant avec plus ou moins de pertinence les clichés. En somme, du cinéma plan-plan sans originalité ni fulgurances.